Depuis un certain temps, j’ai pris l’option de favoriser la lecture d’auteures ou d’écrivaines – il paraît que l’on peut dire les deux -. Sans même savoir que La servante écarlate de Margaret Atwood faisait le buzz dans une série télévisée, je me suis lancé sans a priori et me suis laissé embarquer avec délice. Moi qui viens de mettre un point final à mon premier roman – avis aux amateurs, je cherche un éditeur – j’ai vu, page 242 de l’édition Pavillons poche chez Robert Laffont, clignoter le passage suivant. C’est tellement ça écrire:
« Quand je sortirai d’ici, si jamais je suis capable de mettre ceci par écrit, sous une forme quelconque, même celle d’une voix s’adressant à une autre, ce sera encore une reconstitution, à un degré d’écart de plus. Il est impossible de décrire une chose exactement telle qu’elle est, parce que ce que l’on dit ne peut jamais être exact, il faut toujours laisser quelque chose de côté, il y a trop d’éléments, d’aspects, de courants contraires, de nuances; trop de gestes qui pourraient signifier ceci ou cela, trop de formes qui ne peuvent jamais être complètement décrites, trop de saveurs dans l’air ou sur la langue, de demi-teintes, trop. »
Ceci m’amène à penser qu’il y a autant de versions d’un livre, que de lectrices ou de lecteurs. Et si c’était là la source de la déception qui nous envahit souvent lorsque l’on va voir un film tiré d’un livre qu’on a lu? Après tout, lorsque je m’adonne à la lecture, c’est un peu comme si je m’asseyais dans le fauteuil du cinéaste.
C’est tellement vrai. Je suis le cinéaste quand je lis … bravo pour l’idée. Je me réjouis de lire ton livre 📖
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Salut Efix,
Est-ce que tu connais Bernard Campiche. Si tu veux je peux faire le contact.
Avec mes meilleures et amicales salutations Pierre Friderici
Mail: pierre@friderici.ch Portable: +41 79 214 33 33
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