Dostoïevski, quarante-cinq ans plus tard…

… je referme pour la deuxième fois de ma vie Crime et châtiment de Dostoïevski. Aux amateurs de romans psychologiques qui ne l’auraient pas lu, il vous manque peut-être la plus aboutie des œuvres du genre. Je ne le prétends pas avec la condescendance d’un professeur de littérature s’exprimant « du haut de sa hauteur », niLire la suite « Dostoïevski, quarante-cinq ans plus tard… »

LA MESSAGÈRE

PREMIÈRE PARTIE « … un méandre de plus est ce qu’une rivière peut faire de mieux ; c’est d’ailleurs ce qu’on en attend. » Nicolas Bouvier, Journal d’Aran   Il avait écarquillé les yeux comme si Antoine lui avait annoncé la chute imminente d’une météorite sur la ville. Sa surprise était telle, qu’il mit quelques secondes avant deLire la suite « LA MESSAGÈRE »

La Messagère ou la Conspiration Gaspard

Voilà donc mon premier roman sous toit. Il ne lui manque plus qu’un éditeur. Certains contacts sont en cours. Ci-dessous, une petite mise en bouche. Admettons que vous soyez en ce moment dans une librairie et que vous tombiez sur la quatrième de couverture ci-dessous. Seriez-vous tenté d’acheter le livre? Comme vous pouvez l’imaginer, vosLire la suite « La Messagère ou la Conspiration Gaspard »

Petite réflexion inspirée par La servante écarlate de Margaret Atwood

Depuis un certain temps, j’ai pris l’option de favoriser la lecture d’auteures ou d’écrivaines – il paraît que l’on peut dire les deux -. Sans même savoir que La servante écarlate de Margaret Atwood faisait le buzz dans une série télévisée, je me suis lancé sans a priori et me suis laissé embarquer avec délice.Lire la suite « Petite réflexion inspirée par La servante écarlate de Margaret Atwood »

L’improbable rencontre

Phnom Penh 1995          J’étais arrivé le matin même à Phnom Penh. Cela faisait longtemps que j’attendais ce moment. Depuis quelques années, il m’avait fallu reporter à plusieurs reprises ce voyage auquel j’aspirais au plus profond de moi, sans raison apparente. C’était comme ça. Peut-être était-ce la musicalité des lieux, Phnom Penh, Battambang, Siem Reap, KompongLire la suite « L’improbable rencontre »

Admiratif… enfin!

Les deux dernières années de maturité – en France on dit baccalauréat – m’ont laissé des souvenirs peu glorieux de la littérature française. C’est qu’il fallait s’appuyer dix-huit livres imposés sachant que l’on n’en tirerait qu’un seul à l’examen final. J’admets certes que le choix qu’avaient effectué nos professeurs relevait de la plus grande desLire la suite « Admiratif… enfin! »

Mon amour pour Charles-Ferdinand Ramuz

J’ai toujours aimé Charles-Ferdinand Ramuz. J’avais un peu plus de trente ans, lorsque mes parents connaissant cet amour, déposèrent de gros cartons sous l’arbre de Noël à mon attention: Les Oeuvres complètes, exemplaire no 207 d’une édition limitée à 500! Elles trônent depuis 1986 en maîtresses des lieux dans ma bibliothèque. A l’heure de balbutierLire la suite « Mon amour pour Charles-Ferdinand Ramuz »

Clavicule cassée

         Dire qu’il a bien fait de s’encoubler ce jour-là serait cynique et peu reluisant de ma part. Toujours est-il que cela signifia pour moi le début d’une aventure peu commune ! Je m’explique. Lors de la troisième édition du Nyon Folk Festival — il ne s’appelait pas encore Paléo Festival — les organisateurs avaient engagé unLire la suite « Clavicule cassée »

La marâtre à confesse

J’ai toujours pensé que je finirais par m’installer un jour à la cour du Roi. Jamais, ô grand jamais, de la manière que je vais conter. Veuve d’un chevalier, j’avais épousé, en seconde noce, un gentilhomme proche du cercle royal. C’était principalement, j’en conviens, afin de me rapprocher du château et de ses hôtes. VeufLire la suite « La marâtre à confesse »

Epiphanie

Pour mener à bien le vingt-septième opus des aventures du chevalier Thibert, Gaston Dunoyer s’était finalement astreint à la rédaction d’un plan. Il espérait ainsi se mettre à l’abri d’une panne dévastatrice de sa plume semblable à celle qu’il avait eu à affronter lors de la narration du tome précédent.           Jamais auparavant il n’avait éprouvéLire la suite « Epiphanie »